Quand on découvre que l’on est atteinte d’endométriose et/ou quand on vit avec cette maladie chronique depuis plusieurs mois ou années, on se sent très souvent angoissée et stressée.
Perte de confiance en soi, haine du corps qui nous trahit, solitude dans le parcours avec une maladie chronique, sentiment de désespoir, incompréhension par l’entourage, impuissance face au délai de diagnostic, angoisse du développement de la maladie… : l’endométriose a de nombreux impacts sur notre bien-être émotionnel et psychologique et bien souvent personne n’en tient compte car le seul objectif des thérapeutes qui nous suivent est réduire les douleurs et de limiter la propagation des lésions.
Or, l’anxiété et le stress sont clairement liés à l’endométriose.
Les femmes souffrant d’endométriose présentent un risque nettement accru de développer un trouble dépressif ou anxieux. Une étude a montré que les femmes atteintes d’endométriose s’exposent à un risque nettement accru de développer soit une dépression majeure, soit un trouble dépressif, soit un trouble anxieux. L’augmentation de ce risque varie de 39% à 69%, en fonction de l’âge et du type de problème. Concernant l’anxiété, ce taux est de 39% chez les femmes âgées de moins de 40 ans.
L’impact psychologique de la maladie est une des explications mais elle n’est pas la seule. Les réactions inflammatoires en cascade perturbent les aires du cerveau impliquées dans l’humeur.
Et en sens inverse, le stress et l’anxiété peuvent majorer les symptômes de la maladie, voire influer sur le développement des lésions, par différents mécanismes physiologiques. Parce que l'anxiété est un état d’alerte DANS LE CORPS et que non, encore une fois, ce n’est pas que dans notre tête !
On ne peut pas parler de système hormonal sans parler de système nerveux. Tout simplement parce que TOUS nos organes sont innervés ! Il est donc indispensable de pouvoir savoir comment trouver l’apaisement.
L’apaisement c’est à la fois être plus sereine émotionnellement dans sa vie quotidienne avec la maladie, le fait de retrouver de l’espoir qu’une vie quasi-normale est possible. C’est aussi retrouver le bien-être physique et corporel car l’anxiété impacte tout notre corps.
J’ai donc décidé de m’associer à une spécialiste de l’anxiété pour vous proposer un mini-programme en 4 semaines associant de la théorie et des pratiques hyper efficaces et restoratives pour vous aider à sortir de vos peurs, de l’agitation quotidienne et des différentes appréhensions que vous pouvez vivre avec l’endométriose.